L’atelier VR 

Sur initiative de Mme June Lowery-Kingston, Head of Unit DG CONNECT à la Commission européenne, de BeeSecure et de VIZZ, un atelier interactif portant sur la réalité virtuelle a été organisé  au Lycée Michel-Rodange Luxembourg. Le but de cette activité était de découvrir si la technologie était assez avancée pour être appliquée dans le quotidien d’un étudiant. Différentes simulations ont été présentées, démontrant la diversité et l’utilité potentielle d’un monde irréel. Mme Elisabeth Heiter, coordinatrice du projet, ensemble avec notre professeur d’anglais M Mathieu Büchler  avaient choisi notre classe pour y participer. 

L’atelier a duré presque 3 heures. Au début, il y a eu une brève présentation des organisateurs et on nous a expliqués la manipulation des différents appareils. Nous étions divisés en binômes (exception faite pour « la réalité augmentée », où nous avons examiné l’anatomie humaine en groupes de 4) : les uns ont admiré les simulations à travers les lunettes VR tandis que les autres les ont suivies sous forme projetée sur l’ordinateur. Dans un intervalle de 10 minutes, chacun a pu explorer les diverses réalités mises à disposition. Au début, nous étions confrontés à certaines complications, p. ex. de temps en temps, nous étions confus et ne savions pas comment manœuvrer, or après quelques séances, nous nous y sommes habitués.

La 4C10 est d’accord pour affirmer que la simulation de l’Antarctique s’est dévoilée être la plus fantastique. Dans la peau de scientifiques, nous avons franchi l’océan Austral dans un canoë, traversant de merveilleux glaciers. L’observation d’un camarade ou même du professeur assis par terre en train de ramer en l’air, était assez humoristique. Nous pensons notamment à leurs visages stupéfaits qui montraient qu’ils se sentaient perdus. Une autre réalité virtuelle plus qu’intéressante était celle de la station spatiale. Il s’avérait que l’impuissance et la lévitation dans l’apesanteur, ont restreint nos propres capacités locomotives, ce qui a provoqué un certain sentiment de vertige et d’inconfort. Passer un jour en tant qu’astronaute est une aventure, et je présume que la plupart d’entre nous en ont déjà rêvé. Justement cette simulation nous a donné l’impression que  ce souhait était accessible.

Par contre, l’atelier, où nous pouvions « dessiner » librement dans le monde virtuel, nous a plu le moins puisqu’ il n’y avait ni vrai défi ni spectacle naturel. Néanmoins, les autres ateliers étaient complètement à l’opposée. En effet, ils nous ont emmenés dans des mondes merveilleux, comme déjà mentionné, en Antarctique ou vers des lieux historiques, p. ex. le refuge d’Anne Frank ou vers le Machu Picchu. Ceux-ci nous ont garanti des vues impressionnantes truffées d’informations, ce qui demeure certainement un souvenir inoubliable pour nous.  

Principalement, nous estimons que cet atelier était une belle distraction par rapport à la routine scolaire quotidienne. Grâce à des impressions rafraîchissantes, nous avons passé une matinée informative et agréable, expérience que nous désirerions répéter un jour. En plus, nous remercions M Hemmer pour les petits pains au chocolat et pour les boissons délicieuses.

Il reste néanmoins une seule question qui se pose :  l’acquisition de lunettes VR serait-elle abordable et ne constituerait-elle pas un avantage pour les différents instituts d’éducation ? D’un côté, cette « réalité augmentée » qui permet de disséquer le corps, avec autant de précision, révolutionnerait évidemment l’apprentissage en biologie parce qu’elle permettrait des interactions plus attractives pour les élèves.

De l’autre côté, il ne faut absolument pas négliger le fait que les adolescents se laisseraient distraire par ce monde irréel.  Ne nécessiterait-il pas d’imposer des restrictions pour que nous restions concentrés sur nos tâches actuelles. Il vaudrait donc mieux attendre encore quelques années jusqu’à cette technologie soit impeccablement développée. Il serait en tout cas essentiel qu’elle ne requière pas d’avance trop de connaissances informatiques avant de démarrer les nombreuses simulations. 

Bim Muller, 4C10 

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