LEA
L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes. C’était la saison des adieux qui se répandait en tristesse sur la nature. Les arbres, avant drapés de feuilles colorées, se dénudaient peu à peu, laissant leurs branches nues s’étendre vers le ciel gris, mélancolique…
Les feuilles mortes couvraient le sol formant un tapis doré, qui crissait sous les pas des amoureux déchirés. Dans cette atmosphère automnale, l’amour lui-même prenait une teinte mélancolique. Les amants se retrouvaient face à face, leurs cœurs, bouleversés par une tempête immense. Les mots doux se transformaient en soupirs, les étreintes tendres en éloignement douloureux. L’amour triste, semblable aux feuilles qui tombaient, s’étiolait lentement sous le poids des saisons qui changeaient.
Jil
L’automne me surprit au niveau de ces incertitudes. Comme appelée par une voix chaleureuse, le vent me guidait dans la forêt. Mon regard se dirigeait de l’écran de mon portable vers les arbres avec leurs cimes majestueuses riches en feuilles ardentes. Les étangs reflétaient un ciel quitté par le soleil et couvert de volumineux nuages gris.
Je pouvais sentir l’approche d’un orage inévitable mais l’ancien chant du vent m’a attiré plus en profondeur dans le bois.
Écartée de plus en plus du chemin, je me retrouvais à un endroit paisible, une clairière ombragée.
Avec sa mélodie émouvante, le vent a mis les feuilles à danser.
Émue par la beauté de la nature automnale, des larmes commencèrent à couler soudainement sur mon visage.
Je sentais en moi une douleur inexplicable, une tempête à l’intérieur de mon coeur.
Mes larmes se mélangeaient avec les gouttes de pluie venant du ciel, et, comme une cascade énorme, l’eau a touché le sol.
J’étais comme un arbre incapable de laisser tomber ses feuilles à l’automne. C’était le fantôme du passé dans chacune de ces feuilles qui essayait désespérément de ne pas disparaître. Une ancienne histoire, un insecte qui se nourrissait de l’intérieur de cette immense plante.
Je voulais être comme une de ces fleurs qui, bien qu’elles se décomposent, ne perdent jamais leur grâce.
Mais je n’étais qu’une branche cassée et creuse, vide au fond.
C’était avec le dernier sifflement du vent que je retournai sur le sentier forestier.
Il me semblait que mon âme était purifiée par la pluie.
Le soleil au milieu du ciel brillait comme une lueur d’espoir. Les nombreux nuages ont été remplacés par des oiseaux volants.
EMMA
L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes: ses couleurs flamboyantes et ses feuilles tombantes semblaient refléter les tourments qui agitaient mon esprit. Les jours raccourcissaient et avec chaque coucher de soleil, je sentais que le temps se précipita tout comme les décisions que je devais prendre. On ne sait pas à qui s’attendre, l’automne apporte de tout, des jours sombres comme aussi du soleil et de la joie.
Aïssa
L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes: nous entrâmes de nouveau dans l’ère du froid et du changement, quittant le doux vent chaud de l’été, ce vent chaud se transformant lui-même en une brise glaciale, entraînant ces feuilles mortes et colorées parfois dans une valse douce comme la mousse des bois, et parfois dans une danse macabre annonçant les tempêtes. Certains étaient mécontents face à la venue de ce nouveau climat: la baisse soudaine de température, le ciel se recouvrant de nuages, la grisaille constante… Cependant, mon avis à moi différait. J’éprouvais du réconfort
dans mes vêtements chauds face à cette basse température, et de la paix face à cette grisaille. L’automne, habituellement synonyme de mélancolie, me perturbait néanmoins à chacune de ses venues. Je trouvais de la beauté dans la pluie tombante et battante contre la fenêtre de ma chambre, aussi douce qu’une mélodie pouvant émaner d’un piano, de l’admiration face à toute ces couleurs peignant les forêts aux alentours. Et pourtant même avec cette sérénité, la mélancolie ne cessait de me suivre. Ainsi me questionnais-je: cette mélancolie était-elle censée me tourmenter? Et si tel était le cas, étais-je moi censée m’en rendre compte? Je n’avais point la réponse à cette question, mais une chose m’était claire comme de l’eau de roche: j’aimais sa présence et ne souhaitais pas qu’elle me quitte.
Alessia
L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes. Je me promenais au milieu des bois qui semblaient me guider vers le chemin de la paix. Les oiseaux chantaient une mélodie melancolique qui renforçaient mes sentiments en moi que je ne réussissais pas à gérer dans mon intérieur.Le vent sifflait doucement autour de moi et j’entendais les bruits magnifiques du bois. Je sentais les sentiments tourner en moi comme les feuilles des arbres qui tournaient avec le vent. Les rayons de soleil m‘apportaient une joie que je n’avais jamais ressentie auparavant. Je voulais ressentir ces sentiments pour toujours. La voix en moi devenait toujours de plus en plus élevée comme les mélodies des sons de la rivière qui coulait magnifiquement autour des herbes. J‘étais sûr, je n’avais jamais ressenti ce sentiment de toute ma vie. La paix que l’atmosphère de l’automne me donna, me surprit. Le mélange des couleurs des feuilles dorées ajoutaient de la beauté dans mes pensées. La forêt, mon endroit de la paix.
Maja
L‘automne me surprend au milieu de ces incertitudes, l’automne, cette métamorphose, cette illustration parfaite de ma vie. L’automne c’est comme une peinture, essayant d’évoquer des sentiments tellement profonds que seulement peu d’artistes le comprennent véritablement.
Tout d’abord, il y a son emblème, le plus évident à savoir, les feuilles. Chaque feuille changeant de couleur donnant à des paysages entiers l’apparence d’un feu brûlant et déchaîné, ne laissant derrière que des arbres nus et desséchés. Les feuilles autrefois éclatées de vie, tombent tour à tour, se détachant de leur source de vie, comme si les arbres, eux aussi, avaient besoin de se libérer du poids de leurs souvenirs.
La saison arrachant la lumière de plus en plus, rend chaque jour, plus fugace et chaque nuit plus étendue. L’obscurité est telle qu’il devient difficile de ne pas s’y noyer. Les températures qui baissent, les journées raccourcies, les feuilles s’échappent…
Simultanément, l’harmonie de l’automne provoque également des vagues de réflexion. Le début des températures saisissantes, réveillant les gens en leurs paisibles rêves d’été et les trempant dans les réalités du monde.
Jonah
L´automne me surprit au milieu de ces incertitudes, moment où les feuilles se flétrissaient et tombaient des arbres pour éviter d’entraîner la mort de celui qui les avait nourries pendant tout l’été.
Mais ce qui, chaque année, ne peut pas être évité, c’est la perte de la joie de l’homme qui a profité de la vie en se baignant dans les eaux chaudes de la Méditerranée ou en absorbant les rayons de soleil des tropiques. Toute cette chaleur se transforme en de sentiments négatifs et froideur.
La phase de transition de l‘été vers l‘hiver signifie toujours pour beaucoup la dépression et le blues du début de la saison froide. Les arbres semblent morts, car aucune couleur ni aucune vie ne sont visibles, morts comme les sentiments heureux des gens. Le seul moyen de survivre est de ne pas se laisser décourager et de se protéger en achetant des vestes comme les arbres qui se libèrent de leurs feuilles. Le début de l‘automne c’est la fin, mais après quelques mois il y aura un autre début qui est aussi une fin. Il faut donc profiter et fêter pendant que le froid reste dehors.
Lena
L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes…
Les feuilles des arbres se transformaient en un feu d’artifice rouge, orange et jaune. Un vent doux caressait les branches et faisait doucement bruire les feuilles, tandis que le soleil brillait d’un éclat doré au-dessus de l’horizon. Les jours raccourcissaient et les nuits se rafraîchissaient. Il était temps de passer des soirées agréables devant la cheminée, une tasse de thé chaud à la main et un livre qui racontait des aventures dans des mondes lointains. La nature se préparait à l’hiver et les récoltes étaient abondantes. Les citrouilles brillaient dans les champs et l’odeur de la tarte aux pommes fraîche flottait dans l’air.
Les oiseaux s’envolaient vers le sud pour échapper au froid. En automne, la nature était silencieuse. On pouvait entendre le bruissement des feuilles et voir le ciel dégagé. C’était une période où l’on pouvait se détendre et réfléchir. Les nuits d’automne étaient souvent claires et pleines d’étoiles. Cela nous rappelait à quel point l’univers était immense. L’automne nous montrait que le monde était toujours en train de changer. Nous devrions profiter de la vie ici et maintenant et être reconnaissants pour ce que nous avons.